Tout savoir sur les masques de protection
Depuis le début de cette épidémie, les masques de protection sont devenus des stars pour lutter contre le virus. S’ils étaient manquant pendant le confinement, les autorités ont mis en place des procédures pour permettre à chaque personne de détenir un ou plusieurs masques à la maison. Si nous sommes obligés de les porter dans les transports en commun, par exemple, adoptons-nous vraiment les bons gestes pour une efficacité parfaite ? On fait le point ensemble pour un déconfinement en toute sécurité !
Masques sanitaires ou masques alternatifs : quésaco ?
C’est en ce moment, la grande question qui persiste : l’un est-il autant efficace que l’autre ? Le masque FFP2 est destiné surtout aux professionnels de santé puisqu’ils protègent à la fois celui qui le porte et son interlocuteur. Il en existe différents modèles, mais ils sont tous un peu plus contraignant qu’un masque chirurgical. Ce dernier a été très médiatisé ces derniers temps, et pour cause : il est le principal allié des personnels hospitaliers. Le masque dit “chirurgical” est en réalité un dispositif médical qui évite la projection de gouttelettes de la personne masquée et protège, a minima, cette dernière des gouttelettes émises par une autre personne. Mais attention, il ne protège pas de l’inhalation des mini-particules présentes dans les airs et son utilisation ne doit pas dépasser 4h.
Pour le grand public, face au masque chirurgical nous retrouvons le masque dit “alternatif”. Ces derniers, découpés en deux parties – une pour l’usage professionnel et une à visée collective – sont à usage non sanitaire. Ces protections sont destinées à accompagner les gestes barrières et à les compléter. Mais attention, ce n’est pas parce qu’ils ont une étiquette de “non sanitaire” qu’ils ne répondent pas à des normes sanitaires spécifiques. Et oui, eux aussi filtrent les gouttelettes pour limiter la propagation entre les individus. Pour vous y retrouver, un logo a été créé pour authentifier ces masques grand public.
Tous les types de masque vont limiter la propagation à leur échelle. Si des masques “alternatifs” sont distribués à tous les français, pour un déconfinement en toute sérénité il est essentiel de toujours adopter les gestes barrières et la distanciation sociale. Le masque de protection nous protège face aux postillons, mais le virus peut toujours être transmis de manière indirecte sur les objets ou autre : alors pensez à vous laver les mains très souvent et à faire attention.
Les différents masques : lequel est fait pour moi ?
L’agence régionale de Santé fait le point sur tous ces masques, en les définissant selon différentes sections. La première catégorie regroupe les masques barrières “fait maison”. Ces derniers sont fabriqués avec des bandes de tissu, mais que ne sont pas dans les normes gouvernementales. Néanmoins, ils peuvent répondre aux personnes non directement exposées qui souhaitent tout de même faire attention. Si vous souhaitez réaliser votre propre masque, on vous invite à découvrir les bons gestes sur le site de l’Afnor ! La seconde catégorie, elle, regroupe les masques industriels dit “non sanitaires”, dont nous avons parlé un peu plus haut. Ces derniers sont surtout destinés aux activités professionnelles qui sont amenées à rencontrer du public et à échanger avec eux en face-à-face. Ils sont en quelque sorte un complément à l’aménagement du poste de travail. Mais attention, pour certains métiers, ils ne remplacent pas les protections individuelles essentielles. Enfin, la dernière catégorie nous parle des masques chirurgicaux. Désormais mis en vente dans les pharmacies, notamment, ils sont en priorité pour les personnes malades ou dites “à risque” de développer une forme sévère de Covid-19. Il existe ainsi des masques chirurgicaux enfants et adultes.
Quels bons gestes pour utiliser son masque ?
La première chose à faire, avant de toucher votre masque, est de bien vous laver les mains à l’eau et au savon, ou au gel hydroalcoolique si vous n’avez pas d’autres possibilités. Le but ici est d’éviter toutes bactéries sur votre masque. Une fois les mains propres, prenez votre masque par les élastiques uniquement et placez-les derrière les oreilles. Dès que les élastiques sont placés, il faut venir pincer le nez d’une main et étirer le masque vers le bas, sur le menton, de l’autre main. Une fois que la protection est bien ajustée à votre visage, il ne faut plus la toucher. En effet, lorsque le masque est porté, on évite de le toucher. Il est tentant de le réajuster de temps en temps, mais le toucher risque d’apporter des bactéries supplémentaires.
Pour retirer correctement son masque, il faut l’enlever par les élastiques ou les liens d’attache, mais en aucun cas toucher le devant du masque. Une fois que vous rentrez chez vous et qu’il faut enlever le masque, deux cas de figure se présentent. Si vous avez un masque jetable, enlevez-le et jetez-le dans une poubelle. Si vous avez un masque réutilisable, retirez-le et placez-le dans un sac en plastique refermable ou autre compartiment hermétique en attendant de le laver. Une fois que le masque est jeté ou bien enfermé, lavez-vous les mains avec de l’eau et du savon.
Outre bien appliquer les gestes pour le mettre et l’enlever, il est également important de respecter la durée d’utilisation pour chaque type de masque. Les recommandations sont généralement transmises sur des notices accompagnant les masques, afin de l’utiliser comme il faut mais surtout pour garder son efficacité intacte, notamment face à la covid-19.