Top 5 des aliments riches en iode
L’iode est un oligo-élément essentiel au corps humain, elle joue même un grand rôle sur les fonctions endocriniennes. Mais quel est son rôle pour l’organisme ? Faut-il se supplémenter avec un complément alimentaire ? Comment être sûr d’avoir les bons apports ? Les experts de la team Easypara vous expliquent tout dans cet article pour devenir incollable sur le sujet.
Qu’est-ce que l’iode ?
L’iode, aussi appelée l’iodure de potassium, est un oligo-élément essentiel au bon fonctionnement de l’organisme. Pour rappel, les oligo-éléments sont des minéraux présents en très petites quantités dans l’organisme et pourtant, ils sont primordiaux au bon fonctionnement métabolique. Fer, zinc, magnésium, sélénium ou encore iode, on retrouve une multitude d’oligo-éléments dans l’organisme. À la différence de certaines vitamines, les oligo-éléments ne peuvent pas être créés par l’organisme.
Dans le détail, l’iode est un oligo-élément utile au bon fonctionnement de la thyroïde. La thyroïde est une petite glande située à la base du cerveau, elle est essentielle à la régularisation et à la production d’hormones, appelées les hormones thyroïdiennes. Ces hormones permettent, d’ailleurs, entre autres, de régulariser la température corporelle, la masse corporelle, l’appétit, le sommeil, etc. En complément de l’iode, le cerveau, et plus précisément, la glande hypophyse, synthétise la TSH une hormone qui permet de stimuler les fonctions thyroïdiennes.
Plus précisément, c’est l’iode qui permet aux hormones thyroïdiennes d’être fabriquées. Il est, d’ailleurs, important de savoir que cet oligo-élément ne peut pas être stocké par l’organisme. L’alimentation est donc une des principales sources de ce nutriment.
Le saviez-vous ? En cas d’accident radioactif, l’iode, à une très haute concentration, peut être utilisée sous forme de comprimés pour protéger la thyroïde des effets néfastes de ces rejets. Plus exactement, l’iode stable permet de limiter les effets de l’iode radioactif sur les fonctions thyroïdiennes. Attention, ce n’est en aucun cas à vous de prendre cette décision, ce sont les autorités compétentes qui décident de la dose à prendre.
Quel est le rôle de l’iode dans l’organisme ?
L’iode est un nutriment clé à diverses périodes de la vie. En effet, l’iode joue, par exemple, un rôle important dans la croissance du fœtus en contrôlant le développement cellulaire et cérébral. L’adolescence est aussi une période où le corps a besoin d’iode, car elle permet de réguler le métabolisme, ainsi que de veiller au bon développement musculaire et neurologique.
À l’âge adulte, l’iode est principalement impliquée dans la synthèse des hormones thyroïdiennes. Dans le détail, elle est impliquée dans la synthèse des hormones T3, la triiodothyronine, et T4, la thyroxine, impliquées dans de nombreuses réactions métaboliques. Les hormones T3 et T4 participent, entre autres, à la régulation de la fréquence cardiaque, à la thermorégulation, mais aussi à la bonne absorption des glucides, des lipides et des protéines.
Il est important de savoir que les problèmes de thyroïde, et plus précisément les dérèglements, sont possibles, il existe l’hyperthyroïdie et l’hypothyroïdie. Une hyperthyroïdie pourra être favorisée par une surcharge en iode et une hypothyroïdie par un manque.
Quels sont vos besoins en iode ?
Comme nous avons commencé à l’introduire plus haut, une carence ou un excès d’iode ne sont pas bons pour l’organisme. De plus, ce nutriment est difficilement stocké par l’organisme, il est donc nécessaire de veiller à avoir les bons apports nutritionnels pour éviter les déséquilibres et les désagréments qu’ils entraînent.
Selon l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, il est recommandé, pour un adulte, de consommer 150 microgrammes par jour d’iode pour un apport suffisant. Attention, tout de même, les besoins peuvent varier d’une personne à l’autre suivant l’âge, le sexe, les problématiques médicales… Par exemple, pendant une grossesse, les besoins en iode seront plus importants, un apport de 200 microgrammes par jour d’iode sera alors conseillé.
Quelles sont les principales sources en iode pour l’organisme ?
L’alimentation est la seule source, naturelle, d’iode pour l’organisme. Pour éviter les carences, même si elles restent très rares, il est important d’adopter une alimentation équilibrée et variée. Ce sont principalement les aliments issus de la mer comme les fruits de mer ou bien même les algues, qui contiennent de l’iode.
Attention, tout de même, il existe des aliments empêchant l’absorption de l’iode et favorisant donc les carences, ce sont des aliments goitrogènes. Patate douce, choux, manioc… Nous vous conseillons donc de les consommer avec modération.
Il est aussi possible de se supplémenter en iode, mais avant de choisir un complément iodé, nous vous conseillons de demander l’avis d’un professionnel de santé. Généralement, une prise de sang vous permettra de mettre en évidence une carence ou un excès.
Le top 5 des aliments riches en iode
Pour vous éviter un déficit en iode, nos experts vous ont préparé le top 5 des aliments riches en iode. Évidemment, rien ne sert de consommer uniquement ces aliments, une alimentation équilibrée et variée est nécessaire pour éviter les déficits en vitamines, acide-aminés, minéraux et oligo-éléments, etc. Et donc vous assurer une santé de fer. En complément, évitez les aliments transformés, car ils sont très pauvres en nutriments essentiels.
-
Le sel
Le sel, aussi appelé chlorure de sodium, est un aliment très consommé à travers le monde. Contrairement aux idées reçues, le sel marin, en lui-même, ne contient pas d’iode. C’est le sel iodé, c’est-à-dire enrichi en iode, qui en contient. Un peu comme pour votre consommation d’iode, il faut être vigilant sur vos apports en sel. Une surconsommation peut favoriser, par exemple, les problèmes cardiaques ou rénaux.
-
Les produits laitiers
Les produits laitiers contiennent aussi de petites doses d’iode. Néanmoins, ces dernières sont variables suivant les procédés utilisés. En plus, des apports en iode, les produits laitiers vous permettent d’assurer les bons apports en calcium ou encore en magnésium, des nutriments aussi essentiels que l’iode pour le bon fonctionnement métabolique.
-
Les algues
Les algues marines, à la différence des algues d’eau douce comme la spiruline, sont des végétaux très riches en iode, ils représentent une alternative à l’usage du sel iodé. Toutes les algues marines n’ont pas les mêmes apports, certaines sont très concentrées en iode, par exemple, le lichen de mer apporte 3460 microgrammes d’iode par gramme consommé, ce qui est trop important pour l’organisme. Nos experts vous recommandent plutôt de consommer des algues nori (l’algue des sushis) ou de la laitue de mer, des aliments aux apports plus proches des besoins de l’organisme.
-
Le poisson et les fruits de mer
Saumon, morue, huîtres ou encore langoustines, les poissons d’eau de mer et les fruits de mer sont aussi des sources fiables d’iode. N’hésitez donc pas à consommer régulièrement des aliments issus de la mer pour vous assurer les bons apports en iode. L’huile de foie de morue peut aussi être une bonne solution pour vous assurer les bons apports en iode. Le petit plus de cette huile riche en iode, malgré sa forte odeur, elle est riche en vitamine D3.