Quelle supplémentation des femmes enceintes ?
10 décembre 2009
Pendant la période de conception, de grossesse et d’allaitement, la femme doit adapter son alimentation et se supplémenter pour sa santé et celui de son futur bébé.
Le fer et le calcium
L’apport en fer doit être suffisant dès le début de la grossesse, il a été montré qu’un déficit augmentait le risque d’avoir un enfant de petit poids ou prématuré. Le Docteur Besson, pédiatre à l’hôpital des Enfants Malades de Paris, indique que si supplémentation il doit y avoir, elle doit être précoce sinon elle est inutile. Le calcium et la vitamine D sont également concernés mais certaines études ont montré que les femmes étaient capables de conduire une grossesse sans modification de leur minéralisation osseuse. Cependant il existe un réel lien entre l’apport durant la grossesse en calcium et la minération osseuse de l’enfant à l’âge de 6 ans.
L’acide folique
La prise d’acide folique 4 semaines avant la conception et 8 semaines après a montré une baisse significative du nombre de cas d’anencéphalies.
Les protéines
Là encore, le corps de la femme, même avant les besoins du fœtus en macro-nutriments, anticipe en utilisant au mieux les acides aminés qui composent les protéines.
Cependant, la supplémentation chez la femme enceinte n’est pas dans la tendance française, en effet une grande partie des médecins pense qu’une alimentation variée permet de couvrir les besoins, cela n’est donc pas une habitude de consommation alors que la supplémentation est fortement recommandée par la Direction Générale de la santé. En France, 18% des femmes sont supplémentées alors que plus de 80% sont suivies par un médecin pour leur désir d’enfant.
En conclusion, la supplémentation doit être prise le plus tôt possible voire même avant la conception de l’enfant.