Les labels cosmétiques
Depuis quelques années, on remarque un engouement pour la consommation éthique. Le consommateur fait de plus en plus attention aux ingrédients qui composent les produits cosmétiques qu’il utilise. Pour l’aider dans son choix, des labels certifiés ont été mis en place permettant d’assurer et de faciliter la reconnaissance de certaines caractéristiques du produit.
Qu’est-ce qu’un Label Cosmétique ?
Un produit Labellisé est un signe de qualité et des caractéristiques d’un produit.
Matérialisée par des signes distinctifs, la certification du label cosmétique apporte une information claire et transparente aux consommateurs de plus en plus exigeants. C’est la garantie d’un produit, que ce soit en matière de qualité, d’origine et de condition de fabrication. Chaque label définit ses critères, mais la certification est encadrée par la loi. Elle est accordée uniquement si le produit répond à des normes bien spécifiques, que l’on peut retrouver sur le site internet de chaque label.
Les bénéficiaires du label cosmétique sont aujourd’hui caractérisés par la perception qu’ont les consommateurs, d’une part, en terme de crédibilité et d’autre part, en terme de bénéfices recherchés.
L’obtention d’un label permet à une marque d’avoir plus de crédibilité auprès des consommateurs, à la recherche d’un mode de vie plus éthique. Cette certification est un élément fondamental, pris en compte pour le consommateur, qui lui permet de juger la qualité du produit et qui influence sa décision finale.
Comment différencier le vrai du faux ?
Avec cet engouement récent pour les ingrédients naturels en cosmétique, pas toujours facile pour le consommateur de s’y retrouver. En effet, il a engendré sur le marché cosmétique, des marques ou des gammes de produits qui n’ont de naturel que le nom, avec par exemple moins de 5 % d’ingrédients naturels dans la composition.
Un label peut être « privé » et géré de façon indépendante par des associations de producteurs. Dans ce cas, il ne garantit pas la qualité mais uniquement des caractéristiques se rapportant à sa production ou à sa composition.
Il est donc important de faire attention aux allégations, telles que « respectueux de l’environnement », « produit biodégradable » ou encore « produit vert », présentes sur les emballages des produits. Ces allégations ne sont pas contrôlées et ne sont pas validées par un organisme certificateur.
Comment obtenir un label ?
Pour bénéficier du label, les cosmétiques labellisés sont délivrés par des organismes de certification comme Ecocert ou Cosmébio. Ils vont avoir pour rôle de certifier l’origine ainsi que de vérifier la concordance du respect des produits en rapport au cahier des charges. Si les certificateurs valident la conformité, un label pourra être apposé sur l’emballage des produits.
Les cahiers des charges sont propres à chaque label. Cette charte de qualité est définie par les producteurs de matières premières, les fabricants ainsi que les distributeurs.
Les labels bio
Différent des produits labellisés Vegan Society, les produits biologiques envahissent aujourd’hui de plus en plus les salles de bains des femmes, mais aussi des hommes. La sensibilisation des consommateurs est de plus en plus présente en ce qui concerne la qualité des produits et les achats responsables.
Le bio est signe de qualité et offre la meilleure réponse aux attentes des consommateurs qui sont de plus en plus exigeants et adeptes d’achats éco-responsables. Mais pour appuyer la garantie du mot « bio », il existe une multitude de label de qualité. Même si il est difficile aujourd’hui de s’y retrouver entre tous les labels existants, nous allons vous aider à comprendre l’appellation et à savoir ce qu’ils apportent en plus à votre produit de beauté.
En passant par le déodorant, les crèmes pour le corps, l’après-rasage, le shampooing, les produits solaires… Choisir un produit labellisé bio en matière de cosmétique apporte un gage de qualité et permet d’éliminer la proximité avec des substances toxiques comme, par exemple, les allergènes, perturbateurs endocriniens, ou produits de synthèse.
Pour recevoir la certification d’un label bio, ce dernier doit compléter diverses conditions présentes dans le cahier des charges du label en question.
Les cahiers des charges, établis par chaque label, sont adaptés à chaque législation.
Pour délivrer le label, un produit bio doit être composé de 95 à 100% d’ingrédients naturels. Chaque produit qui a obtenu le label Bio doit répondre à chaque spécification de ce dernier. Il existe des normes à respecter valables pour une grande majorité d’entre elles qui garantissent une qualité.
Pour accorder l’obtention du label voici la liste obligatoire des ingrédients interdits :
- Le silicone
- L’huile minérale
- Les OGM
- Les parfums et colorants de synthèse
- Les phtalates
- Le sodium laureth sulfate
- Les PEG
Pour faire simple, quand les marques se voient labellisées, elles doivent respecter les restrictions données par l’organisme de contrôle tel que Ecocert, par exemple.
Si le produit ne respecte pas ce niveau de qualité, il sera contraint de ne pas recevoir le label certificateur ou se faire retirer le label si le produit avait obtenu la labellisation auparavant.
La norme ISO 16128
Peut-être avez-vous déjà entendu parlé de cette norme ? Compte-tenu du nombre impressionnant de certifications bio qui existent aujourd’hui, les consommateurs sont perdus. Afin de les aider, la norme ISO a été mise en place pour n’avoir qu’un seul référent standard dans le monde entier. La norme ISO 16128 n’a aucun lien avec les labels déjà existants.
Elle a pour but de définir ce qu’est un ingrédient ou un produit respectueux, naturel ou bio et ainsi déterminer le pourcentage de naturalité des produits cosmétiques sur la base des éléments bio utilisés dans la composition.
Au travers de cette nouvelle norme, une marque cosmétique conventionnelle va pouvoir dire que ses produits certifiés par la norme comprennent des ingrédients bio sans pour autant exclure les conservateurs (comme le paraben ou le phénoxyéthanol), ingrédients chimiques polluants, OGM ou parfums synthétiques potentiellement présents.
Cette norme est un bon projet, car cela va permettre d’avoir une accréditation et un standard mondial pour définir la naturalité d’un cosmétique ainsi que de garantir la qualité environnementale du produit.